Le Royaume de Dalmasca

~ Histoire ~

Fondé en l'an 394 par les descendants du Roi Raithwall de la Maison Dalmasca, le royaume éponyme contrôle toute la péninsule Galtéenne, ainsi que l'entrée du Col du Mosphore. D'une importance stratégique vitale, la route du Mosphore est la seule voie terrestre reliant les continents de Valendia et d'Ordalia.

Le Royaume de Dalmasca est principalement constitué de savane et de désert. Sa capitale, Rabanastre, située au milieu de terres, se trouve également en plein milieu d'un désert particulièrement aride, non loin d'une zone de tempêtes de sables dangereuses, ce qui confère une protection supplémentaire à la cité. L'eau est acheminée à Rabanastre par un système complexe de canaux souterrains, les Egoûts de Garamsythes, construits lors de la création de la ville, bien avant la fondation de l'Alliance Galtéenne et l'avènement du Roi Tyran Raithwall. Ces canalisations, véritables labyrinthes pour quiconque ose s'y aventurer, sont équipés de barrages, d'écluses, et permettent non seulement d'acheminer l'eau à la capitale, mais aussi d'évacuer les eaux usagées. Les égoûts ont été grandement aménagés, rénovés, voire reconstruits depuis leur création.

~ Géographie ~

La cité de Rabanastre est l'une des villes les plus peuplées d'Ivalice, après Archadès et Bervenia. Prospère, elle se trouvait au coeur des routes commerciales menant aux trois continents, apportant une richesse et une culture considérable à la ville. Construite sur plusieurs niveaux, les étages les plus bas, menant notamment aux égoûts, étaient généralement occupés par les marchandises, puisque de nombreuses portes reliant l'extérieur à la basse-ville servaient à acheminer le grain pour nourrir la population. Toutefois, après l'invasion Archadienne, la basse-ville a servi de ghetto : les populations les plus pauvres de Rabanastre furent entassées dans des habitations vétustes abandonnées depuis des siècles, les investisseurs venus de la capitale de l'Empire occupant les maisons des expropriés. Célèbre pour son architecture élaborée, la ville concentre de prestigieux monuments, comme la cathédrale de Faram mais aussi le colossal palais royal, tous deux construits dans le plus pur style Galtéen.

Les souverains de Dalmasca ont toujours eu l'habitude d'être couronnés à l'intérieur de la cathédrale, la Reine Ashe ne fit pas exception à la règle, la cité ayant été ménagée par l'occupant Archadien. La ville est divisée en plusieurs quartiers : les zones marchandes prospères sont situées à l'est, alors que les étals des boutiquiers plus pauvres se trouvent à l'ouest, dans le quartier de Mossul. Une grande avenue encadrée de jardins exceptionnels, située bien au dessous des habitations riches, mène à l'entrée d'honneur du palais.

Au sud de la cité, une immense place relie trois portes, orientées vers l'est (Porte de Valendia), l'ouest (Porte d'Ordalia) et le sud (Porte de Kerwon). La cité est défendue par un puissant ensemble de fortifications reliant de nombreuses et immenses tours occupées en permanence par des corps d'archers, scrutant jour après jour les terres désertiques environnant la capitale. Malgré ces défenses importantes, la ville de Rabanastre n'est pas vraiment en mesure de lutter contre une invasion d'ampleur, contrairement à Nalbina, ce qui explique en partie la chute du Royaume face aux forces Archadiennes il y a trois ans.

A l'ouest de Dalmasca se situe un désert particulièrement difficile à franchir, en raison de la hauteur des dunes de sables, et surtout à cause des monstres féroces qui y rodent, et des tempêtes de sables balayant les terres au nord de la ville. Le Désert-Ouest, comme l'appellent les habitants, n'est pas habité, et n'est parcouru par aucun cours d'eau, ce qui rend toute traversée extrêmement difficile. Toutefois, ceux qui parviendront à le traverser déboucheront sur la mer de sable du Jagd Yensa.

La mer du Yensa n'est pas survolable par des vaisseaux de guerre, en raison des perturbations atmosphériques causées par le myste ambiant, présent en forte concentration, ce qui rend toute navigation difficile, voire impossible. Hélas, si les cieux sont capricieux, au sol, c'est bien pire. L'est de cette zone, constitue un site naturel unique : en effet, le sable y est si fin qu'il semble onduler comme les vagues dans l'océan, ce qui a valu le surnom de Mer de Sable au désert du Yensa. Les dunes sont généralement parcourues par les Yensa, une espèce de poisson ne vivant que dans le sable. Peuplée par un peuple d'humanoïdes barbares, les Urutan-Yensa, cette zone est peu sure, la Reine des Yensa n'appréciant pas la présence de visiteurs sur ses terres. Pour preuve, l'Empire de Rozarria qui avait jadis tenté l'exploitation des ressources pétrolières de la zone, fut contraint de débarasser les lieux suite aux incessantes attaques des Urutan, laissant derrière lui d'énormes installations (citernes et baraquements) rouiller derrière lui. L'ouest du Yensa est beaucoup plus rocailleux, moins en proie aux sables que l'est. Elle communique avec la vallée de la mort, une étendue désolée, rocailleuse, menant au Tombeau du Roi Dynaste, Raithwall.

A l'est de Dalmasca, nous trouvons l'une des plus importantes routes commerciales d'Ivalice. Le Désert Est est relativement accueillant, de part la faune locale comme par le climat. La région est parcourue par le Nébra, un grand fleuve ayant permis à des colonies de nomades de s'installer le long du cours d'eau, que l'on peut franchir en empruntant des bacs. Le désert Est conduit à la cité fortifiée de Nalbina, une ville quasiment imprenable, située au pied du Mosphore, à la frontière de l'Empire d'Archadia.

La cité de Nalbina est construite autour de l'immense forteresse gardant l'entrée du royaume. Défendue par un bouclier diaphane, dont l'énergie lui est fournie par des mages aussi savants que redoutables, la forteresse est constituée d'un réseau de couloirs, un véritable labyrinthe, aux escaliers raides et aux recoins nombreux. Un système de passerelles relie les niveaux supérieurs de la forteresse à la ville, ce qui permet d'envoyer des troupes rapidement là où il y en a besoin, mais aussi de défendre efficacement la place forte.

Finalement, au sud de Rabanastre, on trouve les vastes étendues de Giza : plaines parcourues par de la savane et parcourue par de nombreuses caravanes de nomades et meutes de Lycaons. Les plaines de Giza sont célèbres pour deux choses : la première, il s'agit des fameuses Pierres du Soleil, ces immenses rochers noirs qui absorbent les rayons du soleil lors de la saison sèche et qui luisent d'un éclat aveuglant. La deuxième, la fantastique saison des pluies : durant une partie de l'année, la mousson tombe sans cesse sur les terres de Giza, modifiant le profil des plains en faisant disparaître sous les eaux de nombreuses terres. Les touristes qui tentent d'aller voir la saison des pluies ne s'attendent que très rarement au déluge, car c'en est un, qui tombe pendant plusieurs mois.

~ Politique ~

Dalmasca est dirigé par un Roi, ou une Reine, ce qui en fait une monarchie. L'héritier du trône est l'aîné des enfants du souverain régnant, peu importe son sexe. Le souverain de Dalmasca détient la plupart des pouvoirs, tout en président le Conseil Royal, qui l'informe des évènements ayant lieu dans les frontières du royaume, mais aussi de ce qu'il se passe à l'extérieur.

Le souverain de Dalmasca commande la flotte, tout en étant secondé par le Grand-Croix de l'Ordre Ancien, qui commande les chevaliers de Dalmasca et qui peut diriger les troupes sur ordre du roi ou de la reine en temps de guerre.

Les valeurs prônées par Dalmasca sont le respect d'autrui, l'indépendance des peuples les uns vis à vis des autres, ainsi que la justice, notamment par le biais de l'Ordre Ancien. Le Royaume de Dalmasca n'est pas vraiment une grande puissance en comparaison de ses deux plus proches voisins, mais dispose désormais d'une flotte moderne, capable de tenir têtes à quelques divisions aériennes d'Archadia ou de Rozarria. Toutefois, leurs troupes en général, flotte ou armée, ne suffiront pas pour prendre le dessus sur l'un des deux Empires voisins qui disposent de ressources considérables.