[QP] Attaques Répétées [Haut-Juges, Larsa]

Quand nos mains sont recouvertes du sang de la traitrise, on n’a plus à ce là ramener. Bergan, habituellement hautain, avait ravalé sa salive. Une grande frustration, il s’était sentit manipulé jusqu’à le confronter à la mort. Il avait frôlé le voile de l’outre monde, il avait cru s’en aller, mais quelque chose l’avait retenu en ce bas monde. Il n’avait que quelques flashs, dépourvus de son, douloureux, digne d’un haut guerrier au combat. Le seul témoin était un soldat envoyé par le haut juge Zargabaath, un éclaireur, qui l’avait retrouvé étalé au sol dans un état misérable. Il se rappelait de l’expression de son collègue, lorsqu’il s’était réveillé un instant. Bergan sous l’effet des soins, ricanait , tandis que Zargabaath avait la mine d’une personne ayant vu un mort. Non, il venait juste constaté l’état du misérable haut juge.

* j’avais l’air pitoyable , hein !? oh rassure toi, Ha ha …les blessures j’en ai tellement eu que c’est une routine…J’le ais tué ! t’aurai du voir leurs expressions ! ils me suppliaient tous… et quand la peau fondait sous la lame, les os se brisaient ! à ça… c’était la plus belle mélodie !*

A présent remit sur pied, après une longue hospitalisation, il n’apporte confiance à personne. Il abordait une mine sombre, reflétant sa méfiance et son humeur de chien mal réveillé. Tous des harpies ! tous des dévoreurs de trônes ! le seul duquel il avait voué une grande admiration, l’avait traité comme un naïf, après lui avoir promis tans de merveilles. Il s’était fait dupé, sa rancœur le rongeant jusqu’à la moelle. Et ça, c’était un sacré coup de poignard !

*Vayne, soit maudit à jamais…*

Comment pouvait-il penser cela , lui qui avait juré sans cesse par son nom ? lui qui avait brandit son arme, face aux rivaux !? Lui qui avait tué des villageois, à sa demande ! oh ! il le pensait à présent. Il l’avait bien eu. Plus jamais il ne se fera avoir à nouveau, ça c’était certain. s’il avait été encore en vie, les éons seuls savent qu’il lui aurait bien remonté les bretelles, comme personne ne l’aurait vu. Tel un grand père, enragé de voir son fiston cracher dans la soupe. Il n’avait pas assisté à l’enterrement, il ne s’était pas recueillit sur la tombe, aux grandes surprises des pro Vayne et de certains partisans des camps adverses. Etait-il devenu fou ? non, il avait besoin de temps, de ce remettre à tous ces évènements.

En son bureau, il fut dérangé par un soldat. Celui-ci subit les foudres du haut juge. Dans le couloir, on reconnut à perfection le grognement de T REX : Bergan de mauvais poil. Il s’apprêtait à lire les rapports des derniers événements, quand il du subir la petite voix criarde d’un jeune messager. Il aurait bien balancé le moindre objet à porté de main, lui faisant comprendre qu’il ne désirait être dérangé. Mais le nom de « Larsa » retentit, nom qui sauvait la face de l’homme. On lui informa d’une réunion, un fait important. Alors comme ça, ils avaient encore besoin de lui ? il pensait qu’il allait plutôt être jugé pour ces actes, qu’on allait lui retirer son grade. Il resta stupéfait un instant.

*Et si c’était un test ?*

La question fit échos dans la boite crânienne du juge. Il loucha la feuille de convocation. Un long silence, il grogna. Il finit par congédier le jeune garçonnet froussard. On doutait de lui ! comment ça on doutait de lui !? il bouillonna sur place, il crut qu’il allait faire fondre la table. Il lu attentivement, restant de marbre un bon quart d’heure. Son visage était grave.

*je vois ! je vais pouvoir ressortir mes petites merveilles*

Aussitôt, il alla à l’armurerie, afin de se sur vêtir de son armure. Les meilleurs forgerons d’ Archadia avaient réussit à reproduire fidèlement la sienne. Sa précédente aillant été réduit en miette, à cause d’une surchauffe de nihilite artificiel. Sans compté les dégâts durant le combat. Du moins, c’est ce qu’on lui avait informé. D’ailleurs, en parlant de nihilite, il trouva étrange de se sentir en forme, comme quand il en portait. Impossible ! il aurait du avoir un choc ! se sentir faible, minable, vieux ! au lieu de sa, il avait l’air aussi redoutable qu’avant, avoir la force d’un jeune homme. Il ne comprenait pas. Enfin, il cessa de penser, il devait rejoindre ces « collègues » et le futur empereur.

Une fois près, il avança nonchalamment jusqu’à la salle duquel allait se dérouler la réunion. Sans voix, il méditait, il savait qu’il allait retrouver ces « coéquipiers ». mais, il sentait aussi que des mauvais yeux allaient se poser sur lui.

* oui, j’étais un pro Vayne ! et alors ! chacun avait son propre partie*
Oh, il ne les craignait pas. Il n’était pas rare autrefois qu’ils se jettent des piques. Alors pourquoi s’en abstenir aujourd’hui. Ce n’était pas un jeune futur empereur qui allait empêcher les petites guerres, sauf s’il trouvait un arrangement. Ça c’était un point qui allait intéresser Bergan : savoir si ce petit allait faire mieux que son grand frère.

Il n’était pas arrivé en premier, c’était Gabranth. lui était souvent le second. Brave petit bleu ! toujours aussi ponctuel et serin. Toujours aussi respectable et obéissant. Un bon haut juge, il l’avait trouvé d’avantage compétent, quand il avait exécuté la sentence de Drace. Du moins, quand il avait cru en la mort de cette dernière. Il savait usé de ruse, il ne s’y était pas attendu ! surtout qu’il jouait les toutous avec Vayne. Il avait apprit des vents comme quoi, il avait tout fait pour protéger Larsa. Il aurait pu périr face à Vayne et pourtant il était là, vivant, bien portant. Ça l’épatait. Il n’avait reçu qu’un coup sur le front.
Comme Gabranth, il avait retiré son casque après s’être incliné. Il prit sa place, non loin du jeune haut juge et resta silencieux. Le regard de Bergan était froid. Il ne souriait pas, il n’était pas d’humeur. Il ne s’était pas encore remit de son hospitalisation , de tout ces événements. Sa confiance était au plus bas. Qu’allait-il se passer durant la réunion ? y allait-il avoir des conflits ? il n’attendait que de voir cela.

[On commence, Larsa, Ghis, Bergan, vous pouvez répondre dès que vous pouvez peu importe l'ordre]

{Basch/Diehanger}

Basch resta de marbre lorsqu'il vit son ancien adversaire entrer dans la salle, le pas lourd, la démarche toutefois assurée. Il semblait s'être remis de ses blessures. D'après ce que Basch avait pu entendre dans les couloirs du Ministère de la Justice, et ce que Larsa lui avait confié, Bergan était solide comme un roc, et ce malgré son âge avancé. Que penserait le Haut-Juge s'il savait que l'un des responsables de son hospitalisation se trouvait à côté de lui ? Cela faisait plus d'un an que Basch servait Larsa et l'Empire Archadien en tant que Juge Gabranth, conformément à la promesse que lui avait fait tenir son frère jumeau juste avant de sombrer dans la mort, et ce afin de protéger le dernier des Solidor pour maintenir une certaine cohésion au sein de l'Empire. Même s'il languissait Rabanastre, ses jardins magnifiques et ses quartiers dans la forteresse de l'Ordre Ancien, il avait pris un certain plaisir à vivre dans la capitale impériale, alors plus grande et plus puissance cité de tout le monde connu.

Basch salua son collègue d'un hochement de tête, n'ayant pas à parler tant que l'Empereur ne lui avait pas donné la parole, et ce même s'il savait que Larsa ne ferait pas cas d'une entorse au protocole. Le Haut-Juge attendait, droit comme un i, tenant son casque fermement en main, lorsque la porte s'ouvrit, laissant entrer une demi douzaine d'officiers en armure, à l'instar de Bergan ou de lui-même. Tous des Haut-Juges. Basch répondit à un bref salut de la part du Juge Drace, qui vint se placer de manière à laisser le nouveau Gabranth entre elle et Bergan, alors que Zargabaath se positionnait face à eux, au pied des marches du trône. Il était devenu le principal conseiller militaire de l'Empereur, poste qu'occupait avant Bergan. Cela laissait prévoir des tensions entre eux à l'avenir. Mais Basch était là pour y remédier et les forcer à faire front commun. Mais il savait que le danger ne venait n'y de Zargabaath, ni de Bergan.

La porte s'ouvrit à nouveau, et un homme de haute stature, portant une armure d'argent recouvrant une longue robe bleue, s'avança et se plaça à côté de Zargabaath, toutefois sans faire autre chose qu'un bref signe de la tête en guise de salutations. Le sénateur et Haut-Juge Diehanger, responsable du Cinquième Bureau en charge des affaires diplomatiques de l'Empire. L'un des personnages dont se méfiait Larsa, et que Basch surveillait étroitement. Tout ce qu'il savait de vraiment certain sur sa personne, c'était qu'il était déçu des protocoles de paix signés envers Rozarria et la résistance du Marquis Ondore. Diehanger ne semblait pas non plus prêter d'importance au protocole, puisqu'il s'adressa ouvertement à l'Empereur, le ton dénué de la moindre expression d'humanité. Seulement un débit de paroles, d'apparence doucereuses, mais qui, au fond, n'étaient que vides de toutes émotions :

-Monseigneur, les parlementaires que j'ai envoyé aux Pirates Zéon, responsables de l'attaque du vol 312 dans le secteur de Bhujerba, ont été retrouvés assassinés dans une fosse à ordures de la cité céleste.

Le rapport était alarmant. Non content de s'en prendre aux passagers des vaisseaux de croisière, les pirates s'en prenaient aux parlementaires. Et pourtant, Basch en avait connu plusieurs, Balthier, par exemple. Lui n'aurait jamais agressé un diplomate, à moins que ce dernier ne tente de s'en prendre à sa vie. Il en allait de même pour Fran, et même pour Vaan, ses autres compagnons de route d'autrefois.

-Tonnerre ! Cela doit cesser immédiatement ! Excellence, ma Troisième Flotte est prête à partir traquer ces terroristes ! Nous ne pouvons tolérer que des parlementaires envoyés en mission de paix et de dialogue soient agressés impunément !

Ce fut le Haut-Juge Zelayander qui prit la parole, ayant pratiquement bondi depuis sa position pour se placer devant les marches du trône. Grotesque. Basch préféra ignorer l'individu, alors que Diehanger le fusilla du regard. Toutefois, sa réaction avait fait mouche dans les rangs, puisque le Haut-Juge Calvint, commandant de la Cinquième Armée intervint à son tour :

-Monseigneur, le Juge Zelayander a raison, nous devons intervenir immédiatement, et leur montrer qu'on ne peut défier impunément l'Empire !

Propos qui firent réagir le Juge Zargabaath, qui ne cachait pas son exaspération :

-Messieurs, un peu de tenue je vous prie.

Basch n'intervint toujours pas, jetant des coups d'oeil à Larsa pour voir comme ce dernier allait faire pour se tirer de cette situation épineuse. Diehanger n'avait parlé que quelques secondes, et c'était déjà la cohue parmi les Haut-Juges. Basch entendit alors Drace murmurer, non loin de lui :

-Ne vous inquiétez pas, Gabranth, le seigneur Larsa va les moucher rapidement.

Humeur de roc, c’était tout à fait le cas. Afin de ne pas témoigner sa méfiance, il avait fait comme ci de rien n’était. Hautain jusqu’à la moelle et pensif. Il donnait l’air d’ un haut juge attendant les rapports. Il avait peut être perdu un de ses grades, mais cela ne l’empêchait pas d’utiliser ses compétences pour l’empire. Il connaissait Zargabaath, ayant eu bon nombre de mission en commun. C’était un collègue, sur qui il pouvait compter. Un bon haut juge fidèle à l’empire, mais suicidaire lorsqu’il perd tout espoir. Il pourra toujours lui donner bon nombre de conseil, lorsqu’il n’aura plus échappatoire. La plus part pensait qu’il y avait une grande haine envers lui. oh, rien de cela ! c’est vrai qu’avoir été rétrogradé en partie, ne l’avait pas laissé indifférent. Mais, c’était la bonne personne qu’avait choisit Larsa.

Lorsqu’il apprit l’incident produit, il fronça les sourcils. Son esprit se mit en marche. Alors comme ça, les pirates n’avaient pas finit avec l’empire! Et voilà que deux haut juge perdait leur calme serin, ça lui en donnait presque la migraine. Il n’appréciait guère cela, se contente d’étouffer un grognement de mécontentement. S’il possédait encore son grade, il leurs aurait volontiers cloué le bec, avec une de ces réflexions. Là, il laissa Zargabaath le faire à sa place. Au moins, il ne gaspillerait pas inutilement sa salive.

« cette intervention n’aboutira qu’à la perte de deux flottes !... preuve parfaite que les forces Archadiennes ne sont plus à craindre ! » se permit-il de rajouter à ceux de Zargabaath, d’une tonalité neutre, toutefois sérieuse. Il avait louché sur les deux imprudents. Ne se rappelaient-ils pas que la destruction du Léviathan avait apporté des plaintes considérables, envers le choix des haut juges. Comme quoi, certains avaient déjà tourné la page. Il était préférable de réfléchir judicieusement, que d’agir sous un coup de tête.

* je ne peux que vous conseiller l’achat de votre croc mort, si sa majesté donne le feu vert*

Enfin, il resta silencieux. Le haut juge Zargabaath n’avait pas encore donné son opinion. Encore moins, le haut juge Ghis. Lui qui plus ait, connaissait parfaitement Bhujerba. Il avait côtoyer le marquis de Ondore, avant de voir sa flotte offrir un sublime feu d’artifice. Bergan ne pouvait sentir ce noble, il voyait sur son front le mot « traitre ». Comment le jeune Larsa avait-il peut le laisser en son post ? a-t-il au moins avoué sur les faits réels de sa flotte ? il était sceptique, monsieur avait acheté le silence, riche comme il était. Où avait-il utilisé un de ces plus beaux discourt pour appâter l’empereur. Un éclair de lucidité lui traversa l’esprit. Et si , tout en surveillant le haut juge Ghis, on l’envoyait faire un constat des lieux. Voir, tenter de produire une crainte chez les pirates. Oh, quel bonne idée ! il en ricanait intérieurement. Lui, ça ne sera plus une mauvaise perte ! il avait une mauvaise réputation à présent. Bon, lui aussi, mais moins désastreuse que ce noble ! En attendant, il voulait en savoir plus sur les plans des autres juges et surtout ceux de Larsa. il se contenta de sonder, un léger sourire aux lèvres.
Il est vrai que les missions lui donnait la raison d’exister. C’était son adrénaline ! son emploi préféré ! oh ce n’est pas qu’admirer ces futurs soldats soit lassant ! mais pourquoi entrainer des habitants à devenir de vraies guerriers, sans avoir de tâches à faire. Tout soldat qui était, avait une capacité à exploiter. Ça serait dommage de gâcher tous ces puissants centurions. Il se frottait les mains intérieurement, il n’allait pas à rester cloitrer dans son bureau, ni dans les camps militaires. L’envie d’affuter ses épées le démangeait, il n’attendait que ça ! oh avait hâte de faire fondre de la peau, de couper quelques têtes !

*oui… cependant, tu n’es plus sous l’aile de Vayne… mais de Larsa ! il va sans doute de bloquer tes envies meurtrières...*

Il grommela intérieurement. Si on l’empêchait de se faire quelques adversaires, il allait être de mauvais poil. Et qui dit Bergan de mauvais poil, dit remarque outrant ! mais, ce n’était pas encore le temps de savoir ce qu’il allait faire et ne pas faire. Il fallait savoir tout d’abord, s’il aurait une tâche à accomplir ou retourner illico presto dans son bureau.

Début de matinée au palais d’Arcades. Rien de bien nouveau sous le soleil à vrai dire. Les gardes allaient et venaient, les sénateurs étaient actuellement en réunion, les mécaniciens envahissaient le hangar, la plupart des militaires étaient en permission, les autres assuraient la sécurité de l’empereur, plus particulièrement en prévision de la futur cérémonie de sacre que le jeune Larsa Solidor devait recevoir dans une semaine. Ce qui le rendait passablement stressé et nerveux en effet. Depuis que Drace l’avait informé des divers attentats contre les vaisseaux de l’empire, il avait impérativement réclamé une réunion avec les Hauts-Juges le lendemain à la première heure. La première réunion depuis un an déjà, et le futur empereur espérait sincèrement voir ses collaborateurs cesser de se bouffer mutuellement le nez. Il ne doutait pas une seule seconde de leur capacité à maîtriser la situation actuelle, et c’est en parti de par cette certitude qu’il avait fait des pieds et des mains pour qu’aucun juges ne se voit dépossédé de son grade après les évènements d’il y a un an, bien sûr, il avait modifié quelques postes, mais rien de bien méchant, et tout était pour préserver la paix et l’harmonie au sein de L’Empire.

Malgré la mauvaise nuit que Larsa Ferrinas avait passé, comme la plupart des nuits qu’il passait ses derniers mois, il sorti de sa chambre avec plus au moins bonne mine. La même expression concentrée et autoritaire que d’habitude, tellement sérieuse qu’elle allait très mal à un garçon de douze ans et sa bouille angélique. Nul doute que n’importe quel personne ne connaissant pas la fonction de Larsa aurait éclaté de rire en le voyant… et se serait également sans nul doute aussitôt calmé en voyant la horde de gardes qui suivaient le jeune garçon de très près dés qu’il quittait ses appartements. Même si Larsa n’aimait pas être suivit sans arrêts, il avait accepté à contrecoeur le conseil de Drace de s’entourer d’une escorte, même si Gabranth valait plus de cinquante hommes au combat, ça faisait plus sérieux devant les autres dirigeants d’avoir quelques gardes derrière soi, bien évidemment c’est beaucoup moins sérieux d’arriver à la hanche de ces dit gardes, mais soit. Voilà longtemps que Larsa ne souhaitait plus entrer à l’envers du protocole, être sur le trône à son âge était déjà un défi gigantesque il ne fallait pas non plus tendre le bâton pour se faire battre.

Devant la salle du trône, Larsa fit un bref signe de main pour demander à son escorte de se dissoudre le temps de la réunion. Quoi de pire que de discuter ‘en privé’ avec une multitude de statues humaines aux oreilles baladeuses? De plus, qu’est-ce qu’il risquait entouré de ses plus fidèles collaborateurs, tous armés jusqu’aux dents et sans l’ombre d’un doute sur le qui-vive? Sans se poser plus de questions, Larsa entra dans la salle du trône, bien en avance par rapport à l’heure donnée par les messagers, pour être bien présent quand les juges viendront. La réunion étant plus officieuse qu’officielle, il n’avait pas prit la peine de s’encombrer de ses habits d’empereur long chaud et incommodants, et souvent trop petits pour lui vu qu’il grandissait plus souvent qu’il ne les enfilait, sa tenue habituelle conviendrait parfaitement. De son vivant Vayne portait très rarement les vêtements « obligatoire », et préférait mettre son armure dans toute situations possibles et inimaginables, c’est sans doute son allure charismatique et élégante qui lui donner le droit de se tenir à sa fantaisie, après tout il lui suffisait d’une simple parole pour ranger tout le monde de son côté et faire de n’importe qui son allié, pour sûr Vayne était un homme intelligent avec toute les qualités du monde, si il n’y avait pas eu cet « incident », il aurait sûrement la personne la plus apte à monter sur le trône.

Avec un brève grimace et un mouvement sec de la tête, Larsa chassa l’image de son frère de ses pensées, ce n’était ni le moment ni l’endroit pour être nostalgique, mais même avec toute les volontés du monde, il n’arrivait pas totalement à l’oublier, après tout c’était son frère, pire, c’était son modèle de perfection absolue. C’était grâce à lui qu’il était aujourd’hui apte à devenir empereur, et ça aucune trahison ou folie pouvait le faire changer d’avis, oh que non. Soupirant d’amertume, le jeune empereur s’assit sur le trône trop grand pour lui qui avait la fâcheuse tendances à le rapetisser. Croisant les jambes et entremêlant ses doigts, les yeux fermés quelques minutes le temps d’attendre l’arrivée imminentes des autres. Vider sa tête, ne penser à rien… le silence de la salle du trône était presque parfait pour méditer. Malheureusement les moments de tranquillité était de courtes durées pour Larsa, car voilà que la porte s’ouvrit, et qu’il se redressa sur son siège, droit comme un pic, prêt à prendre ses fonction dans la seconde si il le faut.

Le fait de voir Gabranth, ou bien Basch, arriver en premier ne le surprit pas. Feu Gabranth était du genre très ponctuel, son jumeau avait accomplit des miracles en prenant sa place au sein des rangs. Même si le fait qu’il fasse tout ceci à contrecoeur crevait les yeux, sa présence était rassurante alors que Larsa avait du mal à distinguer quel personne peut être potentiellement dangereuse alors que le jeune empereur savait parfaitement que certains le voyait très bien enterré aux côtés de feu son frère. Il n’avait rien à craindre de Basch, ça il en était certain. Le second fut Bergan, qui semblait dans une forme impressionnante malgré le mauvais coup qu’il avait reçu. Longtemps que Larsa ne l’avait plus aperçu, et il espérait que son dévouement envers Vayne ne le fasse pas basculer du côté contre l’actuel empereur, comme la plupart des Pro Vayne. Et voilà que les autres arrivèrent parmi lesquels Drace et Zargabaath, toujours fidèles au post et à l’Empire, Larsa avait bien choisit de donner à Zargabaath le poste de conseiller militaire, privant ainsi Bergan de ce dernier, mais quand a savoir ce que le résultat allait donné dans les relations de ses derniers, il n’avait guère de craintes. De un: ils s’étaient toujours très bien entendus, et de deux: même si Bergan était plus ou moins violent, jamais il n’irait contre une décision pareille de l’empereur, c’était un Haut-Juge après tout.

Larsa allait ouvrir la bouche pour commencer la réunion et donner ainsi la parole au sujet principal, mais voilà que Diehanger se permit de donner un sérieux coup de couteau au protocole en prenant la parole pour lui annoncer l’assassinat des missionnaires chargés de parlementer avec les pirates de l’air. Voilà une nouvelle plus qu’alarmante il fallait avouer, et toute décision devait être sagement réfléchit. Chose qu’avait passablement oublié Zelayander qui hurla son outrage et proposa d’attaquer sans plus attendre les responsables de ces meurtres, le tout appuyé par Calvint. De telle sorte que Larsa se demandant si ils n’attendaient pas justement une bonne raison de se remettre à leur flotte et massacrer n’importe qui, la paix commençait à leur pesé? Qu’a cela ne tienne, l’empereur tenait à ce qu’elle soit conservée de toute les manières possibles, mais malgré ses airs enfantins, il ne tolérerait pas qu’on lui désobéisse et qu’on complote derrière son dos. Voilà que Zargabaath et Bergan intervirent dans la conversation pour que la cohue générale cesse, ce qui ne marcha guère. La plupart des Juges s’insurgèrent et commençaient à se disputer, pourquoi, ça c’était la question. Il suffisait d’une phrase dite en l’air pour réveiller les esprits forts du commun des mortels. Seuls quelques uns d’entre eux restaient calme, ou même snobaient la discussion. Mais il fallait vraiment faire à nouveau régner le silence, ou ceci allait tourner au règlement de compte. Et que de mieux pour se faire entendre que de taper du poing sur l’accoudoir du trône agrémenté par un « Il Suffit! » dit d’une voix clair et forte?

Visiblement ce geste avait réussit à attirer l’attention des personnes présentes, et par logique Larsa en profita pour continuer son élan:

« Je ne vous ai pas réunit pour organiser un conseil de guerre mais pour discuter avec vous des évènements récents et alarmant pour la sécurité de L‘empire. Il est pour l’instant hors de question d’envoyer une quelconque flotte alors que nous ignorons l’ampleur des forces ennemies. »

Le fait de devoir rester assit dans se siège le gênait, mais faisant abstraction de ce détail, il ajouta à son monologue.

« Certes, notre armée est en déficit et n’est plus ce qu’elle était avant, raison de plus pour ne pas se précipiter dans nos décisions, ceci n’entraîne jamais rien de bon et vous le savez tous aussi bien que moi. Est-ce clair? »

Il se retint de leur demander de ranger leur prétention au placard, en espérant que ses paroles précisaient bien qu’il n’accepterait pas de démonstration de virilité en pleine réunion. Le sujet était important et avait le don d’inquiéter le jeune empereur, prudence était mère de sûreté.

{Basch/Diehanger}

Larsa avait réussi en un tour de main à faire taire la majorité des officiers présents par une seule phrase. Quelques-uns chuchotaient encore, mais ils ne perturbaient plus la séance. Bon nombre, Calvint en tête, semblaient dépités. Basch avait été longuement informé sur ce personnage, qui était réputé brutal, n'hésitant pas à réprimer les révoltes dans le sang. Il était d'ailleurs présent lors de la conquête de Nabudis, ayant lui-même tué au combat le roi de Nabradia alors qu'il chargeait avec ses derniers hommes. Calvint avait également été chargé par le docteur Cid d'accompagner le Haut-Juge Zecht à la salle renfermant l'Eclat de la Nuit. Tous ces hauts faits d'armes avaient fait de lui un Haut-Juge quelques jours après la victoire de Nabradia, la veille de la destruction de la cité par le nihilite. Ce fut Calvint qui succéda au poste de Zecht, à la tête de la Cinquième Armée, où du moins de ce qu'il en restait suite à l'explosion. Toutefois, en l'espace de quelques années, il avait réussi à faire de sa troupe une force d'élite en combat au sol, l'une des meilleures de tout l'Empire. Cela ne faisait d'ailleurs nul doute qu'il était partisan des théories de Vayne et de Cid sur le rôle d'Archadia dans le monde. Zelayander quand à lui n'était qu'un officier insignifiant, et ce bien qu'il commandât l'une des plus importantes flottes de guerre de l'Empire. Il était plus un politicien et un administrateur qu'un combattant, ce qui lui avait valu des rôles plus que secondaires durant le règne de l'Empereur Gramis et de son troisième fils. Sa réaction ne traduisait rien d'autre qu'une simple frustration due à son envie de passer sur le devant de la scène insatisfaite.

Basch restait impassible, comme toujours. Il dirigeait le Neuvième Bureau, désormais, à savoir les services secrets de l'Empire. Ses rapports ne regardaient que l'Empereur, et éventuellement les Juges du cercle réduit conseillant l'Empereur, qui étaient toujours les mêmes, à savoir Zargabaath, Drace, Bergan et Ghis, étant donné qu'ils étaient à la tête des organismes majeurs du Ministère de la Justice. Seule nouveauté, l'entrée de Diehanger dans le cercle.

Le travail principal de Basch depuis quelques semaines était d'assurer la sécurité de la forteresse de Nalbina, dont les travaux touchaient à leurs fins, forteresse qui devait être visitée par la Reine Ashe de Dalmasca, avant sa visite à Archadès pour assister à l'entrée officielle de Larsa dans ses fonctions. Et ce qui le préoccupait, c'était que la situation était bien trop calme là-bas. Le Juge Crimson avait été envoyé sur place assurer la sécurité des lieux ainsi que de préparer l'accueil réservé à Sa Majesté, et selon lui, il n'y avait rien à signaler. Basch fut toutefois interrompu dans ses méditations par la voix de Diehanger :

-Excellence, si je puis me permettre, les forces Archadiennes se sont pratiquement remises des pertes encourues lors de la Bataille de Rabanastre, ainsi que de la destruction de la Huitième Flotte, dont nous n'avons toujours pas élucidé les causes, me semble-t-il ?

Il jeta un vague coup d'oeil à Ghis avant d'afficher un air arrogant pour poursuivre :

-Toutefois, une intervention dans l'immédiat ne me semble pas la bonne décision à prendre. Après tout, n'est-il pas vrai que les pirates du ciel sont insaissisables ?

Le Haut-Juge tourna alors son regard quelques secondes sur Basch avant de se tourner vers Calvint qui semblait bouillonner. Basch dut se forcer pour ne pas afficher une grimace en entendant le Juge l'interpeller. Il est vrai que Gabranth avait laissé filer Balthier et Basch de la forteresse de Nalbina, autrefois. Et dès lors, il n'avait plus jamais réussi à mettre la main sur eux, ce qui lui avait valu bon nombre de disgrâces. Basch se contenta de regarder Diehanger droit dans les yeux, sans ciller, jusqu'à ce que ce dernier baisse le regard. La tension ne faisait que s'accumuler depuis le début de la réunion, et si le directeur du Cinquième Bureau ne se taisait pas rapidement, la séance risquait de tourner aux règlements de comptes. Mais Basch devait bien reconnaître que rester sans bouger révèlerait l'état de faiblesse d'Archadia aux yeux du mondes, et ses rapports l'avaient informé que la situation était bouillonnante à l'intérieur de Rozarria, également. Si la zizanie régnait dans les classes dirigeantes d'Archadia, Rozarria ne s'en trouvait pas moins au bord de la guerre civile. Diehanger poursuivit :

-Excellence, il est vrai que tenter une opération de force reviendrait à anéantir tout le travail que nous avons accompli en matière de paix cette dernière année, mais nous ne pouvons pas laisser les aéronefs d'Air Ivalice courir au massacre dans les cieux. Envoyer une flotte assurer la sécurité des routes ne portera pas préjudice à l'Empire et à l'image que nous voulons donner de lui, particulièrement aux yeux de Rozarria...

Ce fut Calvint qui le coupa :

-Excellence, croyez-moi, rien ne vaut une bonne démonstration de force pour montrer à ces criminels que nous ne plaisantons pas avec le terrorisme ! Envoyez une flotte chasser les pirates, ce sont des hors là loi, ni plus ni moins !

Basch était sur le point de s'énerver lorsqu'il répondit à Calvint, intervenant pour la première fois :

-Il suffit, Juge Calvint. Nous n'avons pas besoin de subir vos excès d'enthousiasme en permanence. La paix vient d'être rétablie, et reste fragile. Il n'est guère le moment de se lancer dans une quelconque croisade contre les pirates du ciel.

A force de jouer le rôle de son frère, il avait fini par devenir presque comme lui lors de ces réunions qu'il trouvait plus que fastidieuses. Mais son devoir était de préserver la paix, et de protéger Dalmasca en oeuvrant au sein de l'Empire. Le Royaume serait le premier à faire les frais d'une nouvelle guerre, comme à chaque fois, d'ailleurs. Il laissa Diehanger reprendre :

-Excellence, déclenchez une chasse contre les pirates du ciel et je puis vous assurer que Port Balfonheim se rebellera contre notre autorité. Vous savez très bien que depuis la disparition du gouverneur de la ville il y a un an, c'est une faction anti-archadienne qui a repris en main les affaires de la cité. Perdre Balfonheim reviendrait à perdre le contrôle de l'entrée de la mer de Naldoa. Qui plus est les Rozarriens pourraient prendre cela comme une nouvelle tentative d'expansion de l'Empire et au vu de la situation actuelle, c'est ce dont nous avons le moins besoin.

Calvint s'exclama en jurant :

-Sacrebleu, cessez avec les Rozarriens, Diehanger ! Ils sont à terre et ne nous arrivent même pas à la cheville ! Nous aurions pu les broyer avec une telle facilité que leur empereur lui-même serait venu demander pitié à Archadès ! Les Rozarriens ne représentent plus aucune menace !

Suite à quoi l'intéressé reprit, sur un ton léger, ironique, presque moqueur :

-Plus aucune menace et ce en raison des accords de paix passés avec eux et leur nouvel empereur. Je puis vous assurer qu'étant présent lors de la signature des traités, les Margrace sont tout à fait disposés à reprendre des échanges avec nous, mais ce n'est pas pour autant que leurs flottes sont désarmées. Mais je suppose que vous êtes suffisamment intelligent pour avoir compris de par vous même que nous n'étions pas les seuls à n'avoir désarmé que des navires vétustes, sinon comment auriez-vous pu obtenir votre charge de Haut-Juge ?

Calvint était rouge de colère, mais il ne dit plus mot, comme paralysé par la colère. Diehanger quant à lui était redevenu insondable. Impossible de lire quoi que ce soit dans son expression. C'était d'ailleurs cela qui l'avait sauvé à maintes reprises. Basch lui restait perplexe quant au comportement de Diehanger. Que cherchait-il à faire ? Il n'avait jamais eu de confiance pour les politiciens, et encore moins envers les diplomates.

Il était arrivé à l'heure, vêtu de son habituelle armure d'or. Son casque sur la tête, il avait marché d'un pas vif en direction de la salle du trône où le jeune empereur attendait ses conseillers avec impatience.
Se doutant de qui il trouverait là, il avait rechigné à y aller, ces juges cherchent tous les faveurs du nouvel empereur et certains essayeront même de le manipuler pour gouverner sur Archadia par son intermédiaire. C'était trop simple.
Arrivant à la salle du trône, les gardes le laissèrent passer, puis, s'avançant près du trône sans prêter attention à ses collègues autour de lui, il retira son casque et fit une révérence devant l'enfant. Une scène presque drôle.
Ses traits étaient marqués par la fatigue, il avait fort à faire en ce moment. Certains de ses collègues et rivaux s'étaient mit en tête de déterminé la cause réel de la fin de son précieux vaisseau: Le Leviathan. Si d'aventure ils découvraient la raison réelle, ils n'auraient aucun soucis à le mettre sous les barreaux et à le priver de son statut de magistrat.

Cela ne devait pas arriver.

Aussi, effacé, il écoutait sereinement la conversation. Comme prévu les juges se battaient pour obtenir les grâce de l'empereur. Des conflits d'intérêts et encore et toujours des prises de becs.
Ainsi donc, rien n'allait au sein de l'empire et en plus des pirates venaient agrémenter tout ça? Amusant, vraiment très amusant. Certains pourraient profiter de cette faiblesse pour renverser le jeune empereur dés qu'ils en auraient l'occasion. Et visiblement, cette réunion était conçue non pas pour conseiller ce dernier mais pour, et ce de manière détourner, se monter les uns contre les autres rapidement. Il y avait un dicton qui disait « diviser pour mieux régner » c'était un peu se qui se passait en ce moment. Chacun allait de son idée et n'écoutait pas l'idée de son voisin. Un dialogue de sourd qui semblait dépasser l'empereur lui même qui écoutait avec patience les sermons de ses juges. Lui, ne disait mort, il ne parlait pas et observait chacun exposer ses idées politiques au jeune roi.
Finalement se fut d'une main de fer que Larsa fit cesser les piaillements de ses coqs en furie. La sécurité de l'empire, tout le monde semblait effectivement penser que le danger venait de l'extérieur. C'était vraie en partie. L'assassinat de ses diplomates allaient mettre de l'eau dans le gaz dans les relations intercontinentales. Amusant, très amusant même, il ne donnait pas un an avant que tout ne reviennent comme à l'époque de Vayne Solidor. Ce pauvre enfant à intérêt à avoir un caractère bien forgé, certains juges, dont lui pouvaient se montrer incroyablement persuasif quand il s'agissait d'exposer ses idéaux et d'obtenir un titre de pouvoir. Cependant, le meilleur à faire était de se présenter à Larsa comme un allié. Après tout, il avait eut sa garde durant ses séjours à Bhujerba, et donc il connaissait bien le jeune garçon. Il sera assez simple d'aller dans son sens sans paraître trop hypocrite. Surtout quand on voit comment certains s'y prennent, il serait difficile de faire pire.

Mais la voix de Diehanger le fit sortir de ses songes. Ce type est méprisable, vraiment, le genre de collègue qu'il aurait aimé voir périr avant qu'il ne devienne haut juge. Il se croyait réellement tout permis alors qu'il n'était rien de plus que tout ceux qui étaient en ce moment dans la salle.

-Excellence, si je puis me permettre, les forces Archadiennes se sont pratiquement remises des pertes encourues lors de la Bataille de Rabanastre, ainsi que de la destruction de la Huitième Flotte, dont nous n'avons toujours pas élucidé les causes, me semble-t-il ?

« Ma flotte à été détruite suite à un problème technique grave survenu sur le Levianthan. Vous êtes sourd ou complètement idiot haut juge Diehanger? » fit-il sèchement. « Il me semble d'ailleurs que la tragique perte de mon vaisseau et de ma flotte ne soit pas le sujet pour lequel son excellence nous à convié. » Conclu-t-il alors.

Écoutant la suite de la discussion, il fini par prendre la parole. « Eh bien eh bien, en voilà de belles prouesses oratrices. Souffla-t-il à l'attention de l'assemblé. Mais dois-je vous rappeler que pendant que vous vous chamailler pour envoyer une flotte ou non, notre empire court un grave danger? »
Puis, il se tourna vers l'empereur, courbant légèrement la tête.

« Excellence, si je puis me permettre, ces pirates ne sont pas les seuls soucis de notre empire. Suite au décès de votre frère, des populations Archadiennes n'hésiteraient pas à déclencher une guerre civil si il voit notre bel empire en faiblesse. » Marquant une pause, il reprit. « Lancer une flotte ou quoique se soit d'autre contre eux, serait un signe à la population que nous craignons ces gens et, par conséquent, et ce n'est que mon point vue, pourrait réveiller des instincts révolutionnaires au sein de nos citoyens. Et pas seulement à Balfoheim » Souffla-t-il.

Il devait cependant admettre que l'idée de pactiser avec Rozarria pouvait être une bonne initiative. Qui plus est que la paix était encore fragile, sur le coup, Diehanger avait raison.

« Néanmoins, je rejoins le point de vue du juge Diehanger, vous devriez discuter avec la maison Margrace. Ainsi, vous montrerez au peuple qu'Archadia a changé et que, de surcroît, si la population se risquait à une rébellion, Archadés ne serait pas seule pour la contrer. » Fit-il doucement. Diehanger semblait douter de sa version sur le Levianthan et la 8eme flotte, il fallait qu'il le mette dans sa poche rapidement et qu'il étouffe le doute dans l'oeuf. Même si Diehanger semblait chercher quelque chose de plus profond, Ghis allait donc dans son sens afin de voir ce que pourrait donner des opinions communes. Si il s'allie à Diehanger il se pourrait fortement qu'il oublie l'idée du Leviathan et qu'il voit en Ghis un allié potentiel pour ce qu'il cherche. Et si, d'aventure, il cherchait à trahir l'empire, c'est sans remords que le haut Juge Ghis le dénoncerait.

« Quant aux pirates, excellence, que pensez vous d'envoyer des espions? » marquant une pause il reprit. « Si nous envoyons des soldats s'infiltrer dans leurs groupes, ils pourraient les saboter de l'intérieur. J'ai entendus dire qu'ils recrutaient comme des régions telle que Bhujerba. C'est une idée comme une autre. Et qui viendrait accusé Archadia si un de leurs vaisseaux venaient malencontreusement à imploser? »

Une belle situation, des vautours harpant en douce, attendant le bon moment pour sauter sur leur charogne. Il ne manquait plus que Larsa baisse trop sa garde et il était perdu. Bien évidemment, quelques uns, tel que Gabranth et Drace risqueraient à nouveau leur peau pour lui. et s’ils étaient tout deux envoyer au front, qui s’occuperait de lui ?

Personne.. ou du moins, des pauvres servants. Et encore, s’ils n’étaient pas payés pour incarner un rôle.
Après tout, duper une femme de ménage sous payé, c’était comme trancher le beure en plein soleil. Trop facile et si stupide. Il suffisait de lui tendre un jolie sac remplir de pièce et elle accepterait de trahir son proche.

Ce petit empereur se trouvait au centre de la convoitise, comme un plat narguant leur odorat. Bon nombre des sujets enviait sa place. qui n’avait jamais souhaiter prendre place sur ce trône ? Bergan prit une mine faussement surprise, il avait eu l’habitude de faire face à ce genre de situation. Mais, il se contentera d’étudier. Après tout, une fois avoir obtenu suffisamment d’élément en mains, il saurait innocemment les déposer en mains du haut juge Zargabaath et de sa majesté. En attendant, il jouerait son rôle fétiche, celui du maître des armées !

L’arrivé du noble l’avait quelque peut amusé. Bien qu’il n’en laissa apparaître qu’un calme serin physiquement. Intérieurement, il en ricanait. Il n’aimait pas les nobles pour leur prétention, du moins à une exception près. Même si sur certains points il respectait Ghis, sur d’autre, il le méprisait.
L’idée du Haut juge magistral le fit d’avantage sourire. Excellent réflexion cher collègue ! il ne cacha en aucun cas son opinion :

« Votre majesté !» répliqua t’il d’une voix neutre, pourvut de franchise « envoyer des espions est une excellente idée, qui plus ait, nous permettrons de remonter à la souche des pirates ! afin de mettre définitivement fin à leurs mascarade !... ! j’ai des hommes, duquel leurs profils correspondraient à celui qu’ils recherchent, ils conviendraient à cette tâche ! si vous n’y voyez aucune objection, je pourrais les convoquer !»

* ne crois pas que je te lèche les bottes, je te ferais couler comme ceux qui trahirons l’empire…*

Il reprit son silence, attendant que sa grandeur réponde à cette proposition. Bien que la situation était étrange, pour une fois que Bergan ne faisait pas à la morale à Ghis. En effet, il lui arrivait , autrefois, de lui faire comprendre que certains de ces plans ne mèneraient qu’à la perte de preux soldats. Et le tout, pour les projets de sa grande noblesse. Il était persuadé que la perte de la flotte n’était pas du qu’à un accident technique, mais à bien plus grave que cela ! une si belle machine, on l’examinait, tout de même, avant de la mettre en marche. C’était traiter d’incapable, ceux qui assurait l’état des vaisseaux ! cracher sur leur travail !

Il loucha sur Ghis, il avait l’air d’avoir perdu son sourire arrogant et laisser place à de la fatigue. Etait-il souffrant ou son armure lui était inconfortable ? tans mieux, c’était comme une bonne nouvelle à ses yeux.
il faut avouer que le haut juge magistrer Bergan n’était pas non plus dans un superbe état. Quelques fines balafres parcouraient au niveau des joues et du coup. On les percevait à peine, tellement les soins s’étaient révélé efficaces. En plus de cela, sa respiration ressemblait à celui d’une moto démarrant. Il était obligé de tousser discrètement, pour que ça cesse. Il n’était plus rare, que les mages lui conseiller d’arrêter de fumer, ce qui avait tendance à le faire rire. Il le prenait pour quoi ? un vieil homme asthmatique avec les poumons encrassé de goudron ? nan mais pour qui ils se prenaient de l’insulter ?

Quant à Deihanger, il n’avait pas encore de jugement fondé, il préférait attendre de voir le moindre signe qui le trahirait. Sous cette froideur, il avait forcément une faille , qu’un jour une personne dénicherait. Il était curieux de savoir, ce qu’il se passerait. Oh peut être qu’il serait fou de rage, à en déduire ces quelques foudroîment des yeux. Malgré les dires des gens, il respectait cette personne. Mais, comme il l’eut conçu depuis son réveil, il n’offrirait confiance à personne, tans qu’il n’aurait pas preuve que sincérité.
C’est à ce moment là que Diehanger révéla un discourt très intéressant. Bergan se massa le menton, souriant de plus belle. Alors comme ça, il cherchait à barrer les roues du haut juge Ghis. Il eut son grognement et répliqua à son tour :

« IL est évident, que le marquis de Ondore a suscité des doutes, mais nous ne pouvons en aucun cas nous permettre de le mettre sous les barreaux ! nous n’avons aucun argument hautement qualifier pour cela ! tout ce qu’on obtiendrait, c’est la révolte de ces fidèles contre l’empire ! un point que tout groupe pourrait en profiter pour nous liquider en douce !» il loucha vers Diehanger, puis Larsa pour enfin reprendre « c’est pour cela qu’inclure les espions, nous permettrait d’en savoir plus sur les malfaiteurs, tout en s’assurant que le Marquis, n’y est aucunement mêlé !... dans tous les cas, nous avons perdu énormément d’homme, beaucoup de famille Archiadienne s’en plaignent !- fort heureusement je n’y m’en charge point- s’il s’avère que ce groupe s’avère être pirate du ciel ou une nouvelle résistance, susceptible de porter des risques internationaux ! voir de faire chuter l’empire ! nous emplirons les grands moyens ! »

* après, c’est mon opinion ! qu’en déduira notre cher petit empereur ?*

Décidément Diehanger était soit très accroché à son mauvais statut, soit très hargneux envers les autres haut-juges, soit sourd, ou soit stupide. C’était plus fort que lui, et voilà qu’il appuyait la soit disante incompétence de Ghis et Basch. Se qui fit distraitement levé les yeux au ciel du jeune empereur, fort heureusement ceci ne se remarqua pas. Et Calvint mis son grain de sel en l’encourageant à envoyer une flotte au casse pipe. C’était un fait, la guerre leur manquait, commandait aux armées, se sentir important au milieu d’une multitude de vaisseaux, massacrer femme et enfants… pitoyable. Mais pourquoi les meilleurs sujets ne sont jamais les plus sages? Les points de vues fusèrent, la dispute était sur le point de reprendre, Larsa songeait très sérieusement à mettre en place un isoloir pour laissait Calvint et Diehanger s’insulter et juger en paix pour que la réunion puisse un rien avancer. et Ghis se décida à entrer en scène, décourageant lui de lancer une flotte après avoir répondu à Diehanger.

« Néanmoins, je rejoins le point de vue du juge Diehanger, vous devriez discuter avec la maison Margrace. Ainsi, vous montrerez au peuple qu'Archadia a changé et que, de surcroît, si la population se risquait à une rébellion, Archadés ne serait pas seule pour la contrer. »

« Al-Cid Margrace de Rozzaria et moi avons déjà prit le même parti pour la paix, je pense très sérieusement à discuter avec l’actuel empereur, en effet. Ceci ne peut être que profitable pour la paix, nos relations communes et nos deux empires. Et une bonne fois pour toute messieurs… » fit il en posant son regard sur Calvint. « nous sommes tous d’accord pour dire qu’Arcadés à suffisamment fait ses preuves pour le moment. Je ne souhaite impressionner personne avec notre armée et surtout pas écraser n’importe quel empire sous une quelconque domination! Comprenez bien ceci, et mémorisez le: cette époque est totalement révolue. »

Bien qu’un rien agressive, sa tirade avait était dite sur un calme déconcertant. Il était vrai qu’on élevait rarement la voix chez les Solidor, surtout Vayne, qui parlait toujours avec un sang froid inquiétant, et même parfois un grand sourire au lèvres, surtout quand le sujet était épineux. Mais soit. Ghis ajouta une nouvelle option un peu plus intéressante pour le jeune empereur.

« Quant aux pirates, excellence, que pensez vous d'envoyer des espions? Si nous envoyons des soldats s'infiltrer dans leurs groupes, ils pourraient les saboter de l'intérieur. J'ai entendus dire qu'ils recrutaient comme des régions telle que Bhujerba. C'est une idée comme une autre. Et qui viendrait accusé Archadia si un de leurs vaisseaux venaient malencontreusement à imploser? »

L’idée était bonne, très bonne même. Mais aucune décision ne se devait d’être bâclée ou prise à la légere. Réflexion fait force de loi.

« C’est une excellente idée, mais nous ne pouvons pas nous baser sur des « entendre dire ». Si une opération d’espionnage est organisée, je veux qu’elle soit parfaitement aux normes et avec un risque moindre d’échec. Si nous échouons sur quelques choses d’aussi minutieux alors que nous n’avons aucune idée de l’identité ou même la nationalité de ses pirates, ceci peut nous coûter extrêmement cher. »

Et Diehanger reprit la parole, cette fois-ci en appuyant l’idée de Ghis tout en exposant un joli aggloméra de phrases bien dites pour sans doute l’appâter et maîtriser la situation, son regard profondément incrusté dans les yeux lagon du jeune empereur était effectivement lourd de sous entendus, mais ceci n’attrista ni n’étonna le moins du monde Larsa, qui se méfiait des conseils de ses magistrats comme de la peste. Il n’était même pas difficile de savoir ce qu’ils souhaitaient, mais en période de crise ceci restait d’une extrême dangerosité, et le jeune empereur avait bien confiance de ses faiblesses, mais soit, il était certaine d’une chose, il n’était pas un pantin totalement stupide ou insouciant. L’envoyer à Brujerbah? Seul? C’était tout simplement hors de question.

« Je sais pertinemment que le nombre de nos ennemis est encore élevé, on efface pas les séquelles des combats et des hostilités en une petite année, même pas en une paire de décennies. C’est justement pour cela que les attaques envers nos vaisseaux ne m’étonnes qu’a peine. Il existe certes une quantité astronomique d’opposants à l’extérieur de l’empire…

*… et aussi à l’intérieur* pensa-t-il de façon insondable.

« Et nous ne devons pas en faire abstraction. Quand au Marquis Ondore, il est effectivement relativement houleux de parlementer avec lui pour mettre en place une quelconque force armée pres de ses frontières. Il s’insurgerai et se serrait tout à son honneur. Tant qu’a avoir une discussion à ce sujet avec lui, je préférait m’en charger personnellement. »

Façon explicite de lui faire comprendre qu’il n’avait pas à s’en mêlait et palabrer avec le marquis, sait-on jamais ce qui peut germer dans une tête pareille, surtout de la part d’un politicien à surveiller. Et voilà que Bergan ajoutait son avis à l’affaire, appuyant pour une fois l’idée de Ghis, si Larsa resta neutre, certains magistraux avaient du mal à digérer cette nouveauté. Bergan proposa d’envoyer ses propres espions aux trousses des pirates, ce que Larsa refusa poliment:

« Aucune décision n’est prise pour le moment, vos hommes nous serrons peut-être utile plus tard néanmoins. »

Il fronça légèrement les sourcils quand il parla du marquis Ondore et de sa probable interaction avec les pirates responsables des attaques. Voilà une idée étrange. Certes, Ondore était sans doute encore avec quelques animosités envers l’empire, mais lui qui prônait les belles valeurs l’entendre cordiale entre peuples, c’était un peu fort d’attaquer de simples vaisseaux de croisières, et dans quel but?

« Aucune hypothèse ne doit être écartée, mais personne ici n’a parlé d’emprisonner le Maquis Ondore. Certes il a assisté la résistance envers Archadia, mais la résistance n’a plus lieu d’être aujourd’hui, et n’existe plus. Il ne reste que des attroupements de fractions visiblement bien organisées qui peuvent être derrière tout ça. Mais tant qu’aucune décision n’est prise, et tant que nous n’avons pas plus d’informations, nous n’avons pas a accusé qui que se soit. »

C’était une couche de stresse en plus pour le futur empereur. Voilà qu’a même pas une semaine de son couronnement qu’on essayait de lui faire voir des ennemis partout.

- C’est une excellente idée, mais nous ne pouvons pas nous baser sur des « entendre dire ». Si une opération d’espionnage est organisée, je veux qu’elle soit parfaitement aux normes et avec un risque moindre d’échec. Si nous échouons sur quelques choses d’aussi minutieux alors que nous n’avons aucune idée de l’identité ou même la nationalité de ses pirates, ceci peut nous coûter extrêmement cher. Je sais pertinemment que le nombre de nos ennemis est encore élevé, on efface pas les séquelles des combats et des hostilités en une petite année, même pas en une paire de décennies. C’est justement pour cela que les attaques envers nos vaisseaux ne m’étonnes qu’a peine. Il existe certes une quantité astronomique d’opposants à l’extérieur de l’empire et nous ne devons pas en faire abstraction. Quand au Marquis Ondore, il est effectivement relativement houleux de parlementer avec lui pour mettre en place une quelconque force armée pres de ses frontières. Il s’insurgerai et se serrait tout à son honneur. Tant qu’a avoir une discussion à ce sujet avec lui, je préférait m’en charger personnellement.

Diehanger fronça les sourcils d'une manière imperceptible. Envoyer des espions chez les pirates... Il fallait redoubler de vigilance. Le freluquet qui leur servait d'Empereur à tous cachait presque parfaitement sa fatigue et ses inquiétudes. Diehanger répondit ce que la logique lui dictait. Se charger personnellement des négociations. Négocier avec Ondore, alors qu'il avait mené une insurgeance contre l'Empire. La Maison Solidor était tombée bien bas. Et c'était d'ailleurs bien pour cela que les partisans du Haut-Juge au Sénat se faisaient de plus en plus nombreux. Larsa devrait tôt ou tard se plier à ses voeux, suivre ses conseils à la lettre, sous peine de devoir faire face à une paralysie totale des institutions. Sans le Sénat de son côté, l'Empereur ne pouvait mettre en application aucune décision diplomatique importante. Qui plus est, Diehanger dirigeait le Cinquième Bureau, à savoir l'organisme chargé des relations extérieures. Toute négociation devait avoir lieu en sa présence, et cela même si l'Empereur ne le souhaitait pas. Il ne pourrait pas éviter que Diehanger ne vienne à Bhujerba. Larsa semblait se méfier de Diehanger, et à juste titre. Il n'allait tout de même pas le laisser seul à Archadès, son terrain de jeu favori.

- Excellence, les espions que nous enverrions là-bas auraient justement pour mission de découvrir des renseignements sur les pirates, à savoir sur leur allégeance, s'il y en a une. Mais l'opération ne doit pas être confiée à des militaires. Nos bâtiments de guerre sont sujets à beaucoup de "problèmes techniques" depuis quelques temps, et il ne faudrait pas qu'un tel incident se reproduise, cela pourrait être pris comme une reprise des hostilités avec de surcroît l'emploi de super armes.

C'est alors que la voix du Juge Gabranth retentit. Il y avait quelque chose de changé, mais il ne savait dire quoi. Diehanger regarda la cicatrice sur le front du Haut-Juge. Cela le révulsait. Il avait horreur de tout ce qui touchait aux handicaps physiques et mentaux ainsi qu'aux mutilations et autres blessures de n'importe quelle nature.

- Juge Diehanger, vous n'êtes pas en charge des services secrets de l'Empire. Toute décision d'infiltration d'un réseau terroriste relève de ma juridiction, ainsi que de celle de son Excellence.

- Et je n'ai jamais eu l'intention d'empiéter sur vos plates bandes, Juge Gabranth, voyez-vous, pour ma part je tiens à conserver un semblant d'humanité et de libre-arbitre.

Le débat était clos, Diehanger y avait mis rapidement un terme. Il se retourna vers Larsa et lui déclara, du ton le plus formel qui soit :

- Toutefois, Excellence, n'oubliez pas qu'en tant que directeur du Cinquième Bureau, je me dois d'être présent lors des négociations et ce afin de représenter la Justice qui est l'une de nos valeurs fondamentales.

Ce fut alors à Bergan d'intervenir. Diehanger écouta le Haut-Juge avec un certain amusement. Il n'était vraiment pas fait pour la politique, et en dehors des affaires militaires, il était aussi utile à l'Empereur qu'un pantalon à un cul-de-jatte. Larsa répondit peu de temps après, tout en refusant la proposition de Bergan. Proposition qui avait du courroucer Gabranth, étant donné que c'était lui qui dirigeait l'espionnage. Quoi que, Gabranth ne pouvait pas être courroucé. Il était un bon toutou fidèle à son maître au point de faire le pître pour l'amuser s'il le fallait.

- Aucune hypothèse ne doit être écartée, mais personne ici n’a parlé d’emprisonner le Maquis Ondore. Certes il a assisté la résistance envers Archadia, mais la résistance n’a plus lieu d’être aujourd’hui, et n’existe plus. Il ne reste que des attroupements de fractions visiblement bien organisées qui peuvent être derrière tout ça. Mais tant qu’aucune décision n’est prise, et tant que nous n’avons pas plus d’informations, nous n’avons pas a accusé qui que se soit.

- Juge Bergan, à ce que je sache, personne n'a remis en question la bonne foi du Marquis Ondore en ce qui concerne l'Empire. Je ne vois pas pourquoi nous le soupçonnerions de quoi que ce soit. Il est de toute façon beaucoup trop vieux pour se lancer dans une croisade contre l'Empire alors que la paix a été signée et approuvée par les principales puissances concernées. Mais ce n'est pas parce que le Marquis a désarmé que les plus farouches opposants à l'Empire en ont fait de même, et c'est là où vous faites fausse route, Excellence. Il existe bel et bien une Résistance, certes beaucoup moins puissante et moins équipée que durant la guerre, mais elle n'est pas pour autant insignifiante. Comme je l'ai dit plus tôt, il n'y a qu'à regarder à l'intérieur de l'Empire pour s'en apercevoir. Balfonheim est sous tension, Landis également, et si Nabradia existait encore, ce serait certainement le cas. Pourquoi ces attaques ne seraient-elles donc pas fomentées par ces mêmes groupuscules, ces vestiges de la Résistance ? Les pirates sont aisément corruptibles, pour peu que cela puisse les protéger d'un quelconque gouvernement ? Il n'y a qu'à voir notre incompétence à prendre la décision de protéger nos ressortissants par peur de froisser le marquis Ondore.

(en cours)